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  Zen Maritime Le 10-10-2022 à 06:14

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  Bonjour,
  
  Pour commencer aviez-vous souscrit une assurance personnelle couvrant les dommages corporels dans l'exercice de votre activité sportive ?
  
  En principe, selon le code du sport, l'association (le club) qui normalement a de base sa propre assurance RC était censé vous avertir de ce préalable en termes d'assurance individuelle (art. L321-4 du Code du sport) et le cas échéant vous proposer d'adhérer à un contrat avec garanties/accident corporel.
  
  => https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045293904

  
  cordialement
  zen maritime 

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  Petispois Le 10-10-2022 à 08:48

  bonjour
  concernant l'idée de la plainte : vous pourrez toujours dire que telle personne vous a fait tomber  et que vous vous etes blessé  mais pas qu'il vous a bléssé volontairement   le but du judo étant de plaquer ou jeter l'adversaire au sol on ne pourra pas reprocher à l'autre personne de l'avoir fait

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  blzzsdeprime Le 23-10-2022 à 22:52

  Bonjour Zen martine, non je n'avais souscris à rien. Initialement je n'étais meme pas venu pour pratiquer mais pour voir. Ils ne m'ont rien proposé de ce genre. Il me semble que le club ait couvert pour les premiers essais.

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  Alainverce Le 10-10-2022 à 09:54

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  Bonjour.
  
  Les accidents de judo sont extrêmement rares.
  
  C'est votre première séance et une ceinture noire est "excédé" de ne pas pouvoir vous faire tomber et emploie une prise "interdite", je reste sceptique...
  
  Pour connaître un peu ce sport je peux vous dire qu'on ne "balance" jamais comme ça un débutant à sa première leçon, sauf à tomber dans un club aux dirigeants et profs irresponsables.
  
  On peut éventuellement, par une prise adaptée et faite au ralenti sans effort ni opposition, montrer à un débutant ce qu'est une prise et une chute et la façon de se recevoir, mais le jeter comme vous le dites je n'ai jamais vu cela.
  
  Avant de passer aux projections on apprend déjà à la ceinture blanche à faire des chutes, à se recevoir et à amortir les effets mais pas à combattre avec une ceinture noire (inconsciente de surcroît) !
  
  Et cela ne s'apprend ni ne se maîtrise à la première séance.
  
  Alors je ne conteste pas que votre premier cours de judo ait pu être une expérience désastreuse mais les circonstances me laissent dubitatif.
  
  C'est comme si vous vous inscriviez à un cours de boxe et que le premier geste sensé vous montrer les rudiments vous met ko avec le nez défoncé !
  
  En plus, vous dites avoir résisté, ce qui est contraire à ce que l'on demande à un débutant.
  
  Il n'y a pas de prise dangereuse ni d'interdiction de prise si les règles élémentaires sont respectées et une ceinture noire sait (en principe) parfaitement maitriser sa force et sa technique.
  
  Une ceinture noire n'a aucun intérêt (ni plaisir) à maltraîter quelqu'un vient pour la première fois.
  
  Et le prof dans tout ça ?
  
  Et cette "prise interdite" c'est laquelle ?
  
  Je vous souhaite quand même un bon rétablissement.
  
  Cdt.
  
  
  

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  blzzsdeprime Le 23-10-2022 à 23:01

  Bonjour,
  
  Oui moi aussi je ne m'attendais pas à un tel comportement. Du fait que je sois également quelqu'un qui "résiste" meme en tant que débutant et qui veux donner le meilleur de moi meme. Celui -ci a du se sentir en compétition et il m'a fait (en me renseignant sur les prises) un Sutemi_Waza Sutemi-waza_Compilation_-_YouTube. 
  Avant de pratiquer avec lui(fin de séance), je lui avais bien expliqué ne pas forcément vouloir "combatre" avec lui car c'était une ceinture noire et ce dernier a malgrè tout insisté.
  
  j'en ai parlé à un médecin pratiquant le judo et connaissant également le club(j'en ai pas encore fait part au club(j'ai peur qu'il cherche à couvrir le pratiquant)mais je pourrai facilement le reconnaitre)et il était choqué qu'une ceinture noire m'ait fait cette prise.
  Surtout qu'en y reflechissant, il m'a fait cette prise très proche de la fin des tatamis et j'aurai pu m'écraser TOUT le dos sur le sol. bref... sur le moment je n'ai pas réalisé.
  
  Bref, aujourd'hui j'ai une très grosse hernie discale qui comprime la moelle épinière. J'ai des sensations électriques dans le corp. Certains médecins veulent m'opérer tout de suite car il est risqué de me laisser dans cet état(risque de tétraplégie)tandis que d'autres me proposent d'attendre 1mois et demi dans l'espoir d'une diminution de la hernie.
  
  Mais en attendant, je suis en arret de travail et tout ce que je faisais est en suspens(passage d'un concours etc...).
  
  J'attendais d'avoir le nom du pratiquant mais je pense qu'il est mieux que je fasse dores et déjà une préplainte en ligne. Normalement le club a un trombinoscope des adhérents(surtout qu'il doit etre là bas depuis longtemps).
  
  

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  Isadore Le 23-10-2022 à 23:38

  Bonjour,

  Pour la plainte, à moins de montrer le caractère volontaire des blessures, c'est quand même mal engagé. Il vous faut d'abord rassembler un minimum de preuves que vous avez été victime d'une prise inadaptée, sinon la plainte va finir à la corbeille...

  Déposer plainte n'est pas un acte anodin, si ce n'est pas considéré comme justifié la personne accusée est en droit de lancer des poursuites pour dénonciation calomnieuse (et donc de demander un dédommagement).

  Avant de tenter la plainte, voyez un avocat.

  Si vous allez joyeusement déclarer à un policier que vous avez "résisté", l'avocat de l'accusé se fera une joie d'expliquer devant le juge que la blessure a eu lieu à cause de votre attitude imprudente et inappropriée, et qu'à cause de votre agressivité son client n'a pas réussi à empêcher l'accident en dépit de son expérience.

  Il faut bien vous rappeler que votre adversaire n'a rien à prouver, il lui suffit de nier. En revanche, vous, de votre côté, devez démontrer chacun de vos propos : que la blessure a bien été causée lors de cette séance (et pas en tombant dans les escaliers), par la personne que vous accusez, et que celle-ci a bien utilisé la prise en question. Et que vous n'avez aucune part dans l'accident en ayant adopté une attitude imprudente ou dangereuse (par exemple en n'écoutant pas des consignes de sécurité, comme ne pas résister excessivement).

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  Alainverce Le 24-10-2022 à 09:04

    + 1000 messages

  
  

  Bonjour.
  
  Sutemi wasa regroupe un certain nombre de prises pas spécialement dangereuses sur un tatami et si effectuées avec "douceur" sur un débutant.
  
  Mais pas sur un débutant dont c'est la première séance, débutant qui ne maitrise pas encore la façon de chuter et se recevoir.
  
  Bref, si ce que vous dites est vrai, votre ceinture noire, qui aurait du être votre professeur et non votre adversaire, aurait du vous expliquer qu'on ne résiste pas lorsqu'on vous apprend une prise mais n'aurait pas du vous projeter en l'état de vos connaissances.
  
  Maintenant, je pense exactement comme isadore sur la suite possible d'une plainte de votre part.
  
  Sachant qu'en plus la responsabilité n'est pas forcément celle de ce pratiquant mais celle du prof chargé du cours ainsi que du club.
  
  Ainsi, vous auriez parfaitement pu être blessé involontairement par une ceinture blanche débutant comme vous.
  
  Et je vous vois mal développer l'idée d'un waza sutemi (lequel ?) mal exécuté de votre point de vue de béotion en judo, geste improuvable devant un juge nageant dans les explications techniques.
  
  Normalement, dès l'inscription à un club vous êtes couvert par une assurance.
  
  Or il semblerait qu'à ce jour vous n'ayez ni informé la direction du club ni mis en route cette assurance...
  
  Juste une remarque hors sujet: vous dites avoir passé une IRM trois jours après.
  
  Connaissant les délais pour un tel acte je suis surpris de la chance que vous avez eu !
  
  Cdt.
  
  

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  blzzsdeprime Le 27-10-2022 à 17:55

  Bonjour Isadora et Alain Verce.
  
  Je vois donc il serait plus judicieux de consulter un avocat, mais pour ca je voulais attendre l'opération nécessaire d'ici 1 mois et demi ou si par miracle il n'en était pas nécessaire.
  Car je ne suis pas stabilisé pour l'instant, j'évite meme de sortir de chez ma mère(oui j'ai du retourner chez elle, pour avoir le + de chance de non agravation de la hernie ou de retour de celle ci (c'est rare)) car tant que je ne suis pas opéré(avis chirurgicaux plus ou moins différents sur l'imminence de l'opération) où que la hernie ne s'est pas amélioré un choc relativement modéré à important pourrait (enfoncer l'hernie ) me rendre tétraplégique, on en est là.
  Pour tout vous dire, j'aurai préferé(en reprenant l'un des exemples que j'ai lu ci dessus) aller à un entrainement de boxe et me faire casser le nez les dents et meme peut etre un oeil. Plutot d'etre abimé et vulnérable à l'intérieur avec un risque de comandes coupés/perturbés partiellement ou entierement entre le cerveau et le reste du corp.
  
  Mais je comprends la logique que vous essayez de me faire passer. Oui j'appréhende d'avertir le club car je crains qu'il "m'empeche" de récuperer le nom de l'adhérent. Bien que ce soit , comme vous le dites, légalement plus sous la résponsabilité de l'encadrant.
  Connaissez vous un avocat(message privé) qui s'interesse à ce genre de litiges.
  Oui Oui véridique pour l'IRM IRM_en_ dites moi ce que vous voyez. J'habite la région parisienne, j'aurai peut etre du le préciser. Oui , après, c'est souvent du secteur 2 avec dépassement d'honoraire mais quand cela concerne la santé...

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  Alainverce Le 27-10-2022 à 18:45

    + 1000 messages

  
  

  Le premier responsable n'est pas celui qui vous a blessé mais le club, qui doit s'assurer de la pratique en toute sécurité de tous ses membres.
  
  Pour attaquer celui supposé vous avoir blessé il faudrait témoignages et preuves qu'il vous a volontairement blessé.
  
  Mais on vous l'a dit, vous allez hélas perdre votre temps et votre argent.
  
  Vous ne pouvez rien prouver avec certitude et il faut des preuves indiscutables que vous n'avez pas.
  
  Je compatis à la gravité de votre cas mais vous faire croire que sans aucun élément probant vous gagneriez quelque chose serait mentir.
  
  Bon courage et bon rétablissement.
  
  Cdt.

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  blzzsdeprime Le 17-11-2022 à 19:06

  Oui je vois, vous faites bien de me dire les choses avec honnêteté.
  Après, j'ai justement toujours été réfractaire et honteux à passer par la justice, me dénuder et espérer de la compassion me semblait être un manque de "courage".
  
  J'ai hélas souvent été de ceux qui ,peut-être par dépit, penser qu'il était noble de se faire justice soi-même sans forcément y être contraint (si encore l'on peut justifier ce principe par la contrainte ?).
  
  Bien que j'ai pris conscience ces dernières années que nos impôts servent à faire fonctionner ces institutions qui sont censées être à nos services.
  Et qu'en réalité il est courageux de faire fonctionner ce pour quoi on paie et que l'on nous rabâche dans les médias. Tenter de devenir un citoyen accompli passe par là ? 
  
  

  Bref pour quitter cette question sociétale, philosophique et revenir au juridique : Je peux essayer d'avoir un témoignage de l'attaquant en essayant naïvement de parler du combat afin qu'il évoque la nature(nom) de sa prise même si j'ai compris que c'est impossible de prouver qu'il avait la volonté de me blesser : même là ça reste un contexte de club et il est protégé par ce dernier.

  
  

  Donc comme tu le dis ce serait attaquer le club, si quelqu'un connait un bon avocat par mp .

  
  

  Merci encore pour vos conseils.

  
  

  Sinon niveau santé ca stagne, des spécialistes veulent opérer rapidement et d'autres laissent une marge à un rétablissement partiel naturelle. Le risque est une paraplégie/ tétra à trop tarder et le risque de l'opération est comme toute opération (infectieux, anesthésie etc...) relativement risqué mais le fait que ce soit le rachis cervical ajoute du risque avec la proximité des gros vaissaux et de la moelle.
  Au delà, l'opération s'effectue en effet, de manière plus ou moins courante (rugbymen qui ont eu des arthrodèses et ont repris le rugby (malgrè la contrindication pour une personne lambda à la reprise de sport violent)) mais pourrait à terme accélerer la degenerescence des disques vertebraux adjacents... Mais c'est un risque minime face au risque de ne rien faire. 
  

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