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Sanction injuste pour faute

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Visiteur

Le 23-12-2023 à 10:15

Bonjour,

 Je suis responsable d'un site de production pour lequel j'occupe à la fois la casquette de manager mais aussi chef de projets car on me donne de nombreux projets à gérer en parallèle même si je ne suis pas chef de projets. Les projets se multipliant j'ai remonté à ma hierarchie qu'il me fallait de l'aide car je n'arrivais plus à gérer à la fois mon poste de manager et les projets qui ont fini par prendre tout mon temps. Malgré ma demande rien a changé. Depuis quelques mois un conflit est né entre 2 membres de mon équipe, une jeune fille de mon équipe s'est plaint d'un comportement de son collègue à son égard. J'ai fait ce qu'il fallait pour résoudre ce problème: entretiens avec l'un et l'autre, demande au collègue de cesser ce comportement, proposition d'organiser un entretien avec les 2 parties mais refus de la jeune fille. Cela semblait être apaisé puisqu'ensuite la jeune fille m' a confirmé que ça allait mieux mais quelques mois plus tard elle souhaite partir et dénonce une situation de harcèlement. Ma hierarchie m'accuse de ne pas avoir géré la situation, d'un problème de communication et veut me sanctionner ce qui est complètement injuste car j'ai géré le problème comme je pouvais et qu'en plus aux vues des projets qui me mettent la tête sous l'eau je ne pouvais pas être toujours sur le terrain. Comment puis-je me défendre de cette situation complètement injuste? Je suis dépité.


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  • Moderateur

    Le 23-12-2023 à 11:04

      + 1000 messages


    Bonjour.

    Je suppose que vous avez les traces de vos interventions pour "calmer" le jeu ?

    Aviez vous fait remonter ce différent directement à votre employeur ?

    Cette dame avait-elle fait de même ?

    Commencez par un recommandé AR réfutant ce qu'on vous reproche.

    N'attendez pas l'éventuelle sanction, prenez les devants.

    Cdt.
    Visiteur

    Le 02-01-2024 à 18:21

    Bonjour,
    Merci beaucoup pour votre réponse. Mon N+1 était au courant de la situation car c'est lui-même qui m'en avait fait part lors de mon retour de congés. En mon absence ce dernier n'a d'ailleurs pris aucune mesure pour régler le souci. J'ai effectivement des traces qui attestent que j'ai agi, notamment un échange d'emails qui montre que j'ai reçus l'un et l'autre en entretien à mon retour pour régler la question. Quand à la jeune fille, elle en avait uniquement parlé à mon N+1 en mon absence et a attendu de faire sa demande de rupture conventionnelle pour remonter le souci au service RH mais pas avant. De mon côté après mon entretien avec elle, et après l'entretien que j'ai eu avec son formateur qu'elle accusait d'une mauvaise attitude au cours duquel je lui ai demandé de cesser de l'importuner avec son humour qu'elle n'appréciait visiblement pas, la question semblait réglée: en effet quelques temps après elle m'a affirmé que ça allair et qu'il lui fallait juste du temps pour digérer. J'ai ensuite appris qu'elle souhaitait partir et en lui demandant la raison elle m'a juste dit que finalement elle pensait que le poste ne lui plaisait pas plus que ça et qu'elle avait envie de faire autre chose. Elle s'est ensuite mise en arrêt de travail et fait une demande de rupture conventionnelle en contactant cette fois le service RH pour rapporter une situation qu'elle qualifiait de harcèlement et qui motivait entre autre son départ alors qu'à moi elle m'a indiqué que la raison était liée à un désintérêt pour le poste. Je ne vois pas dans ce contexte ce que j'aurais pu faire de plus et en quoi mon organisation ou ma communication aurait permis à cette situation de harcèlement de se développer...
    +1
    + -
  • Membre

    Le 23-12-2023 à 11:25

      + 1000 messages


    Bonjour,
    *
    Vous parlez de "jeune fille" et non de "jeune femme". Cette damoiselle était-elle mineure ?
    *
    Quelle était la nature exacte des accusations et du "problème" ?
    *
    Y avait-il un lien de subordination entre les deux personnes impliquées ?
    Visiteur

    Le 02-01-2024 à 18:46

    Bonjour, tout d'abord merci pour votre retour. Je parle de jeune fille aux vues de son âge, 22 ans et inconsciemment  en comparaison avec l'âge plus avancé de la personne qu'elle accuse de harcèlement qui lui est proche de la retraite, mais elle est bien majeure. La personne qu'elle accuse de harcèlement est son formateur. Elle l'accuse de s'être moqué d'elle  et de la prendre pour un clown car apparemment il la surnommait "Dora l'exploratrice" pour la taquiner parce que comme l héroïne du dessin animé, elle arrivait toujours à retrouver les cartons perdus et apparemment avait fait la même coupe de cheveux. Lui m'a indiqué que c'était uniquement de l'humour et qu'il n'y avait rien de méchant et que c'était même pour la féliciter de réussir à trouver ce que personne ne retrouvait. Il indique également que de son côté elle le surnommait "le muppet show"car il ressemblait selon elle à une des marionnettes. Par ailleurs elle se plaint d'un propos sexiste qu'il aurait eu à son égard car il lui aurait dit une fois que " ils auraient mieux fait d'engager un homme" car elle râlait tout le temps. Par ailleurs, elle m'a fait part dans l entretien que j ai eu avec elle d une sensibilité à la critique aux vues de son histoire familiale et de fragilités liées à son passé personnel qui la rendrait sensible. Elle avait également envoyé un email concernant une autre personne qui selon elle lui aurait mal répondu et que ça l'avait heurté alors que cette personne disait également qu'elle plaisantait et ça s'était arrêté là. Est-ce une hypersensibilité de sa part ou un humour lourd de la part de son formateur qui a abouti à cette situation? sûrement un peu des 2. Mais quoi qu'il en soit à mon niveau des mesures ont été prises pour régler le souci : entretien avec elle, entretien avec lui pour lui demander de cesser son comportement, proposition d'entretien avec les 2 parties réunies qu'elle a refusée, puis vérification que la situation a été réglée en m'assurant qu'elle allait mieux quelques temps après et elle m''assurait que c'était le cas, qu'elle avait juste du mal à digérer et qu il lui fallait un peu de temps. J'ai ensuite entendu dire qu'elle voulait partir donc je lui en ai demandé la raison et elle m'a affirmé que ça n'avait rien à voir avec le souci qu'elle avait rencontré avec son formateur, juste elle avait pris conscience qu'elle avait envie de faire autre chose, pour finalement se mettre en arrêt maladie et contacter le service rh en demandant une rupture conventionnelle et en expliquant la situation de harcèiement qui l'avait conduite à se mettre en arrêt maladie avec rapport du psy qui indiquerait qu'elle ferait un burn out. A mon niveau on m'accuse, en tant que responsable de site, d'avoir laissé la situation s'installer par un manque d'organisation et de communication. Je suis en total désaccord avec cette accusation dans la mesure où j'ai pris des mesures et que je ne pouvais pas soupçonner qu'elle continuait d'aller mal alors qu'elle me disait le contraire. 
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