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Lettre entretien pouvant aller jusqu'a licenciement

Visiteur

Le 23-03-2024 à 09:24

Bonjour,


Suite à plusieurs plaintes orales pour de faits de harcelement de la part d'un collegue cadre en fin d'année notre N+1 nous demande de faire des attestations pour le Directeur car il était persuadé que ce collegue serait licencié, que lui aussi ne le supportait plus, qu'il était incompétant et qu'il avait l'aval du DG, ma societe à decider de mener une enquete , ils ont commencé les demarches pour le licencier mais se sont ravisé car mon collegue à beaucoup d'ancienneté et élu CSE...
Notre N+1 nous a alors dit "ça suffit les conneries maintenant faut arreter de vous plaindre, ce collegue est quand meme génial et très compétant", bref retournemant de veste de sa part....

Une médiation a donc été enclanché sur demande du CSE mais sans succes, evidemment car tout le monde était en souffrance. Plusieurs arrets maladie de mes collègues et moi meme.
Entre temps, mon collegue cadre à seulement eu une remontrance de la Direction.
J'ai demandé une RC car je pensais etre la meilleure solution mais je me suis ravisée, maman solo de jeune enfants, ils ne m'ont accordé que deux mois de salaire en compensation+l'indemnité compensatrice, ma société n'etait pas du tout contente car cela aurait permis de "dégager" les "fouteurs de trouble" ce sont les mots qu'ils m'ont dit le jour de la signature de la RC "une de moins" (nous sommes 4 en tout a avoir denoncer ce harcelement sur ordre de notre N+1 je le rapelle car nous voulions simplement qu'il soit remis à sa place par la Direction et non licencié).  
Debut d'année, une situation de clash de déroule et à bout une collègue craque, pleure et invective notre N+1 concernant notre situation de souffrance. Nous nous retrouvons les 4 à lui parlé fort, sans insultes, pour lui dire ces quatres vérités, que c'est lui qui est à l'initiative de ces attestations, que depuis l'ambiance est encore plus dégradé, qu'il y a beaucoup de souffrance car notre N+1 et la Direction prends maintenant le parti de notre collègue harceleur.
 
La semaine dernière, je reviens d'Arret maladie et a peine arriver, ont me convoque et me donne ma convocation pour licenciement. Hier RV et ils m'accusent d'insultes, d'agressivité envers le N+1 lors de se fameux clash dans le couloir.... je m'en suis expliqué bien evidemment et la Direction m'a dit que le "groupe des 4 chiantes serait dorénavant terminé...."
Une collègue à demissionné et les deux autres collegues, membres également du CSE n'ont eu aucune remarque sur ce clash et m'ont dit "on a discuté avec la Direction et ont tiens à notre poste donc on reprend de bonnes relations et on prend sur nous".

J'ai l'impression de payé pour les autres, mes deux autres collegues élues CSE n'ont rien eu et maintenant je vais etre la seule à etre licenciée... J'ai deux ans d'ancienneté et j'aimerais savoir si je peux aller aux prud'hommes car pourquoi devrait-je "payer" pour les autres même si je pense qu'etre loin de tout ça est finalement la meilleure chose pour moi.

Désolé pour le pavé, et merci pour votre aide car je suis vraiment écoeurée de leur méthode....
Cordialement Noémie


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  • Moderateur

    Le 23-03-2024 à 10:01

      + 1000 messages


    Bonjour

    Belle mentalité dans votre boite à tous les niveaux !

    Selon moi, l'issue d'une procédure prud"homale restera incertaine pour un gain à attendre qui ne dépassera pas 3,5 mois de salaire + paiement du préavis de rupture (barème des prud'hommes) 

    La complexité de votre dossier de défense necessitera l'assistance d'un avocat spécialisé en droit du travail
    La procédure prendra plus de 12 mois avec risque d'appel  (12 mois de plus) 

    Perso, je ne m'y risquerais pas - l'issue est trop incertaine et la procédure trop longue 

    Visiteur

    Le 23-03-2024 à 10:58

    Merci pour votre réponse, j'attends de voir quel sera le licenciement qui sera retenu contre moi, faute grave surement sans indemnité et préavis, puisqu'a la remise de ma convocation ont m'a demandé de rester chez moi payée. J'ai dejà des attestations de témoins qui confirme que mes paroles n'ont pas du tout été injurieuses contrairement à l'une de mes collegues maintenant "de leur coté".
    Cordialement
    0
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