Accident de travail

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  Zen Maritime Le 11-11-2021 à 09:33

    + 1000 messages

  
  

  Bonjour,
  
  Tout cela dépend de la rédaction par le médecin traitant du certificat et du descriptif des lésions, ainsi lors du 2e certificat lorsqu'il est fait mention en échographie de calcifications au niveau des insertions tendineuses de l'épaule c'est vraisemblablement le signe de lésions anciennes car des calcifications n'apparaissent pas du jour au lendemain, ce qui vous explique que la CPAM ne les porte pas au compte d'un accident de travail récent, tandis que le 3e certificat fait état de douleurs qui elles peuvent être imputées à l'évolution de l'accident de travail récent.
  
  cordialement
  zen maritime 

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  Visiteur

  Babyds75 Le 11-11-2021 à 14:26

  Bonjour,
  Merci beaucoup pour votre réponse ,effectivement, cela depend de la rédaction sur l arrêt du médecin traitant, c est bien ce que m avait évoqué le médecin conseil de la CPAM.
  Mais comment se fait il qu il m est dit que malgré tout ,la prolongation passerait en accident du travail et au final ce n est pas le cas??... car visiblement la commission CPAM valide les dires de leur médecin conseil.. pensez vous que si je conteste l avis ( apparemment c est un droit..) mon medecin traitant sera d accord pour spécifier qu elle a juste apposé le constat écho ??mais que néanmoins, sa prolongation est bien en lien avec l arrêt initial suite aux douleurs apparues au travail lors d une tâche effectuée.. car avant cet élément indésirable, je n ai jamais eu aucune douleur à cette épaule.. par ailleurs,je ne suis pas certaine que mon medecin traitant veuille m aider dans cette démarche de peur de se dédire et devoir se justifier..??
  Et autres questions, sur les arrêts suivants où apparemment, je suis repassée en accident du travail, est ce normal de n avoir reçu aucune notification de la CPAM??
  Merci encore de prendre de votre temps pour me répondre,  c est vraiment gentil à vous!
  
  

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  Moderateur

  Zen Maritime Le 11-11-2021 à 15:00

  Le problème vient à la base de l'intitulé par votre médecin traitant, en indiquant une nouvelle lésion liée à l'accident de travail cela ne pouvait pas, en effet, passer sous couvert de l'accident de travail en décrivant cette nouvelle lésion comme étant des calcifications visualisées à l'échographie, lesquelles ne pouvaient être qu'antérieures à un accident de travail récent.
  
  Aussi il m'apparaît difficile de contester la décision de la CPAM car cette décision me semble fondée, un expert confirmerait certainement que les lésions mentionnées en tant que nouvelles lésions sur votre prolongation d'arrêt ne sont en réalité pas nouvelles mais plus anciennes.
  
  Alors certes votre médecin traitant pourrait se rapprocher du médecin conseil et demander s'il y aurait possibilité de rectifier l'avis d'arrêt de travail pour le faire accepter en lien avec l'accident de travail, mais de cela je ne saurais préjuger.
  
  Quant au 3e arrêt qui a donc été accepté au titre du régime professionnel, vous demandez comment il est possible de passer ainsi d'une prise en charge à l'autre, je n'ai pas de boule de cristal mais voici ce que je suppose :
  
  - entre le 1er et le 3e arrêt la CPAM a considéré que vous étiez en maladie pour autre chose (de la même façon que si vous aviez eu par exemple une gastro-entérite dans l'entre-temps)
  
  - puis lors du 3e arrêt la CPAM a possiblement considéré qu'il s'agissait d'une rechute / réapparition des douleurs en lien avec l'accident initial
  
  J'insiste sur le fait que ce ne sont que des suppositions
  
  cordialement
  zen maritime 

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• Visiteur

  Babyds75 Le 11-11-2021 à 18:29

    visiteur

  
  

  Merci beaucoup pour vos réponses.. ! Je prends bien note que cela sont des suppositions.., dans tous les cas ,ca serait effectivement cohérent..
  Quand à mon medecin traitant, je trouverais cela normal qu elle change l intitulé de la prolongation , elle aurait dû, j imagine savoir que l intitulé écho n avait pas à voir avec la lésion et que cela amènerait un refus... bref, visiblement elle n était pas au courant...tout en sachant qu auparavant je n avais jamais consulté pour des douleurs à l épaule avant cet événement ( désolée, j insiste..mais je trouve ça aberrant car j aurai eu ce genre de souci avant, je comprendrais alors et ma douleur a été provoquée au travail..)  
  Bref,  ça me semble compromis quand à la demande au médecin conseil de pouvoir changer l intitulé afin que ca soit en lien avec l accident du travail..car à posteriori, j imagine qu il y aurait trop d abus et tout les personnes le feraient.. enfin, je verrais avec mon médecin mais cela me semble perdu d avance...
  Merci encore à vous de m avoir éclairée... si j ai du nouveau / réponses, je vous tiendrais au courant..
  
  

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  Moderateur

  Zen Maritime Le 11-11-2021 à 19:27

  En fait, ce qu'il faut savoir à propos des calcifications de l'épaule c'est qu'il s'agit d'une lésion fréquente, peut-être pas loin d'une personne sur dix se révélerait avec des calcifications des tendons de l'épaule si l'on faisait des radiographies de l'épaule à tout le monde, et avec plus souvent le cas dans la population féminine, autour de la quarantaine. Surtout dans une majorité des cas c'est sans aucun symptôme.
  
  Cela vous explique que c'est très difficile à faire admettre par exemple en tant que maladie professionnelle par l'Assurance Maladie, alors que les atteintes tendineuses non calcifiantes de l'épaule sont inscrites au tableau des maladies professionnelles.
  
  Bref, à partir du moment où l'on signale une atteinte calcifiante au médecin conseil de la CPAM, pour lui il s'agit de ce que l'on appelle une maladie, la maladie tendineuse calcifiante, et il catégorise cela sans lien ni avec une pathologie professionnelle ni avec un accident de travail, il considère a priori que c'est préexistant et sans aucun rapport.
  
  cordialement
  zen maritime 

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