Durant la crise sanitaire, les employeurs et les travailleurs indépendants ont bénéficié de mesures d'accompagnement leur permettant de reporter le paiement de leurs cotisations sociales. Ce dispositif a pris fin.
Les employeurs ou travailleurs indépendants ayant bénéficié d'un report et rencontrant des difficultés pour payer leurs cotisations sociales et respecter leur délai de paiement (nommé plan d'apurement) peuvent se rapprocher de leur Urssaf (Union de recouvrement des cotisations de Sécurité sociale et d'allocations familiales) afin de demander à bénéficier d'un échéancier adapté à leur situation. Pour les employeurs, la possibilité de bénéficier de ce dispositif est soumise au paiement de la part salariale de leurs cotisations.
Pour les dettes fiscales, le dispositif de plans de règlement répondant à la crise sanitaire et permettant aux entreprises d'étaler, sur une durée pouvant atteindre 3 ans, le paiement de leurs impôts a pris fin.
Si vos difficultés persistent, vous pouvez vous rapprocher de l'un des organismes suivants :
La Commission départementale des Chefs des Services Financiers (CCSF)
En cas de difficultés à régler une échéance fiscale ou sociale, vous pouvez saisir la CCSF.
Pour ce faire, vous devez être à jour de vos obligations déclaratives et de paiement de la part salariale des cotisations sociales.
La commission examine la possibilité d'établir un plan de règlement échelonné des dettes fiscales et sociales (part patronale) du débiteur. Elle en fixe les conditions.
À l'issue du plan, les créanciers publics peuvent accorder une remise des majorations et des pénalités de retard.
A noter : la CCSF peut aussi être saisie dans le cadre d'une procédure de conciliation, de sauvegarde ou de redressement judiciaire.
Le Comité départemental d'examen des problèmes de financement des entreprises (CODEFI)
Ce comité peut, sous certaines conditions :
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commander des audits en accord avec l'entreprise, pour établir un diagnostic de la situation et envisager des solutions ;
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accorder des prêts du fonds de développement économique et social (FDES) dans le cadre d'un plan de restructuration et lorsque les perspectives de redressement sont réelles. Pour être éligible à cette procédure, l'entreprise doit être en situation régulière par rapport à ses obligations fiscales et sociales ;
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accorder, en lien avec le comité interministériel à la restructuration industrielle (CIRI) et la Direction générale des Entreprises (DGE), des prêts directs de l'Etat (avances remboursables, prêts à taux bonifié, prêts exceptionnels petites entreprises). Le plan de résilience avait prolongé la possibilité de demander ces prêts jusqu'au 31 décembre 2023 (1).
En conclusion, hors dispositif exceptionnel - les dispositifs exceptionnels COVID ont dans tous les cas pris fin.
Ce que pensent nos clients :
Cécile B.
le 16-06-2017
Très intéressant