Vous pouvez proposer un nom, mais pas l'imposer.
Pour mémoire, lors de l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, le jugement d'ouverture désigne les différents organes de la procédure (1) :
- le ou les juges-commissaires chargés de veiller au déroulement rapide de la procédure et à la protection des intérêts en présence (2) ;
- un ou des mandataires judiciaires pour agir au nom et dans l'intérêt collectif des créanciers (3) ;
- un ou des administrateurs judiciaires pour surveiller le débiteur dans sa gestion ou l'assister pour tous les actes de gestion ou pour certains d'entre eux (4).
| Bon à savoir : Il convient de rappeler que la désignation d'un administrateur judiciaire n'est pas obligatoire pour les entreprises dont la taille est modeste (moins de 20 salariés et CA hors taxe inférieur à 3.000.000 d'euros à la date du dernier exercice comptable clôturé). |
Il apparaît que le chef d'entreprise peut proposer le nom d'un ou plusieurs administrateurs. C'est le cas, par exemple, s'il a profité au préalable d'une procédure de conciliation ou d'un mandataire ad hoc, et qu'il souhaite conserver la même personne. Cependant, le ministère public peut s'y opposer, et en tout état de cause, le tribunal prend la décision finale.
Le chef d'entreprise au profit duquel la procédure est ouverte n'a pas l'assurance de voir sa demande acceptée, puisque les juges ne sont pas tenus par cette proposition et disposent d'un pouvoir souverain d'appréciation en la matière (1).
| Attention : Aucun parent ou allié, jusqu'au 4e degré inclus, du débiteur personne physique ou des dirigeants, s'il s'agit d'une personne morale (société), ne peut être désigné à l'une des fonctions de juge-commissaire, mandataire ou administrateur judiciaire, sauf exception (5). |
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