Quel que soit la pathologie dont est atteint le patient, celui-ci est impliqué dans les décisions concernant sa santé et prend toutes les décisions y afférent, après avoir bénéficié de l'information du médecin et lorsqu'il est en mesure de le faire (1). Sa décision doit alors être respectée par l'équipe médicale, même si elle met sa vie en danger.
Le médecin est également soumis à certaines règles déontologiques selon lesquelles il doit s'efforcer de soulager les souffrances de son malade, de l'assister moralement et d'éviter toute obstination déraisonnable (c'est-à-dire tout acharnement thérapeutique) dans les traitements et examens (2). Il a le devoir d'accompagner le mourant jusqu'à son décès, et d'assurer les soins et mesures appropriés afin de lui assurer la qualité d'une vie qui prend fin, de sauvegarder sa dignité et de réconforter son entourage (3).
Pour éviter tout acharnement thérapeutique, le médecin est autorisé à interrompre ou ne pas entreprendre de traitement inutile ou disproportionné (par exemple si celui-ci n'a d'autre effet que de maintenir artificiellement la vie), et peut utiliser des traitements de nature à soulager la souffrance, même s'ils risquent d'abréger la vie du patient (4). Le critère déterminant dans la décision du médecin est la volonté exprimée par le patient, lorsqu'il le peut (5).
Le malade, notamment lorsqu'il est atteint d'une maladie grave ou incurable, peut parfaitement prendre la décision de cesser tout traitement et de bénéficier d'un accompagnement palliatif afin de partir en paix et d'éviter de nouvelles souffrances inutiles. Il doit communiquer à son médecin sa volonté, et peut également anticiper sur une éventuelle perte de conscience qui l'empêcherait de faire entendre sa décision en rédigeant des directives anticipées. Celles-ci seront prises prioritairement en compte par le médecin, même si la personne de confiance ou les proches du malade s'y opposent (6).
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement