En règle générale, les créateurs (ou repreneurs) d'entreprise nouvelles peuvent, lorsqu'ils sont éligibles aux dispositifs d'aides financières mis en place par l'État, bénéficier d'une exonération de leurs cotisations sociales et fiscales.
Ces cotisations visent tant les charges sociales patronales et salariales que les impôts locaux et sur les bénéfices (1).
Cependant, il arrive que les organismes ne tiennent accidentellement pas compte du statut exonératoire de l'entreprise, et lui réclament le paiement de diverses cotisations. Dans ce cas, il est important de s'adresser en premier lieu au service concerné afin d'exposer sa situation et de négocier à l'amiable pour établir les choses. Si tel n'est pas le cas, il est possible de saisir :
- en matière fiscale : le conciliateur fiscal départemental (2), qui peut notamment remettre en cause les décisions prises par l'administration fiscale. A défaut d'avoir obtenu satisfaction, il faut saisir le médiateur du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie (3) qui va également rendre une décision sur le litige. Il est également possible d'intenter un recours gracieux afin d'obtenir la bienveillance de l'administration fiscale (4) ;
- en matière sociale : il convient de saisir la commission de recours amiable (5) au préalable avant toute action en justice.
Dans les deux cas, le défenseur des droits (6) peut encore être saisi avant toute action en justice. S'il n'est toujours pas obtenu satisfaction, il reste alors possible de saisir respectivement le Tribunal administratif et le pôle social du tribunal judiciaire.
Il est nécessaire de veiller à vérifier l'éligibilité de l'entreprise aux exonérations qu'elle revendique, afin d'effectuer un recours légitime.
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement