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Entreprises en difficulté : quels dispositifs d'aide et de prévention pouvez-vous actionner ?

Votre entreprise traverse une période difficile ? Anticipez et protégez-la grâce à ce dossier complet. Découvrez les mesures de prévention, les procédures adaptées et les dispositifs légaux pour éviter la cessation d’activité. Accédez à d'informations pratiques et des solutions concrètes pour surmonter la crise. Obtenez ce guide rédigé par nos juristes !... Lire la suite
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En bref

Le point sur les procédures d'aide et d'accompagnement des entreprises en difficulté 

En tant que chef d'entreprise, vous pouvez être amené à faire face à diverses difficultés, de différentes natures (juridiques, financières, sociales), qui peuvent, selon leur degré de gravité, être susceptibles de compromettre la continuité de l'activité de votre entité.

Il est essentiel, dans une telle situation, d'agir promptement, en vue d'enrayer au plus vite les difficultés rencontrées et d'éviter, au maximum, que la situation n'empire.

De quels moyens d'actions disposez-vous pour surmonter les obstacles rencontrés ? De quels dispositifs de soutien pouvez-vous bénéficier ? Dans quelle mesure pouvez-vous faire appel à une aide extérieure ? Quel a été l'impact de la crise sanitaire sur certaines aides étatiques ? Nous faisons le point.


Dans quels cas utiliser ce dossier ?

Comment appréhender les difficultés financières rencontrées par votre entreprise, et comment avoir des aides/un financement de l'Etat pour la sauver ?

Vous constatez, en votre qualité de chef d'entreprise, qu'elle rencontre diverses difficultés, dont vous craignez l'évolution à moyen terme.

Pour mettre le maximum de chances de votre côté pour redresser la situation, il vous faut agir vite, et privilégier les moyens d'actions adaptés aux problématiques rencontrées.

Pour cela, commencez par établir un diagnostic de la situation afin d'identifier les besoins de votre structure.

Qui peut vous aider ? Quelles sont les solutions et les procédures existantes ?

Vous avez décidé d'agir rapidement pour contrer les difficultés que rencontre votre entreprise, mais vous hésitez sur les moyens d'actions à mettre en œuvre : quelles options s'offrent à vous ?  Quel est le but et le fonctionnement exacts des procédures d'alerte, de mandat ad hoc et de conciliation ? Pouvez-vous, en dehors de toute procédure collective, contraindre vos créanciers à vous consentir des délais de paiement ? Quelles sont les étapes de la procédure de traitement de sortie de crise ? Plus généralement, quels sont les dispositifs issus de la crise sanitaire encore en vigueur ? 

Vous retrouverez toutes les réponses à ces questions (et bien d'autres) dans notre dossier !

Contenu du dossier :

Pour vous aider à y voir plus clair, ce dossier contient divers contenus théoriques et pratiques, ayant notamment trait :

  • à la détermination des moyens d'actions à votre disposition (interlocuteurs extérieurs, médiateurs, cellules de soutien, etc.) ;
  • aux leviers dont vous disposez pour obtenir le recouvrement rapide de vos créances (mise en demeure, injonction de payer, procédure de recouvrement simplifiée des petites créances) ;
  • à la définition des différentes procédures d'alerte, et au rôle de vigilance incombant aux différentes personnes qui peuvent être à l'initiative de leur déclenchement ;
  • à la définition ainsi qu'à la comparaison des procédures de mandat ad hoc et de conciliation (fait générateur, modalités de demande de mise en oeuvre, effets et durées, relations avec les créanciers, etc.) ;
  • à la distinction à opérer entre procédures collectives et procédures préventives (état de cessation des paiements, caractère facultatif ou obligatoire, situation des créanciers, etc.) ;
  • aux procédure et mesures à la suite de la crise sanitaire : procédure de traitement de sortie, traitement des dettes, etc.

Ce dossier juridique dédié contient :

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38 Questions essentielles

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7 Modèles de lettres

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2 Formulaires CERFA

Les notions clés abordées dans ce dossier juridique :

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Entreprise en difficulté

Difficultés économiques et financières

Aide aux entreprises

Mesures de soutien

Procédures préventives

Procédures d'alerte

Mandat ad hoc

Procédure de conciliation

Recouvrement des dettes

Injonction de payer

Mise en demeure

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Extrait de notre dossier

Mon entreprise rencontre des difficultés, mais j'ai peur de demander la mise en place d'une procédure particulière : si cela devait se savoir, les choses pourraient empirer. Quelles options s'offrent à moi ?

Lorsqu'une entreprise rencontre des difficultés, son dirigeant est souvent réticent à l'idée de rechercher une aide extérieure

Il peut craindre que les partenaires potentiels de la structure se montrent réticents à contracter avec une entreprise défaillante, de peur de ne pas obtenir paiement de leurs factures, ou que l'entreprise soit placée en liquidation judiciaire et cesse son activité.

Toutefois, si l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire est publique, d'autres ont l'avantage de préserver la confidentialité des entreprises concernées. C'est le cas notamment pour (1) :

  • la procédure de mandat ad hoc ;
  • la procédure de conciliation sans homologation de l'accord.

Dans ce cadre, toute personne appelée à la procédure ou qui en a connaissance par ses fonctions est tenue, par la loi, à la confidentialité. Seule l'entreprise bénéficiaire de la procédure de prévention des difficultés peut lever cette confidentialité, par exemple pour obtenir la communication d'un document.

Ces deux procédures ayant pour but de rechercher un accord avec les créanciers du débiteur, seuls ceux-ci sont informés des difficultés rencontrées.

La seule situation de nature à rendre la procédure de conciliation publique se présente lorsque le débiteur souhaite faire homologuer par le juge l'accord trouvé avec ses créanciers (2).

L'accord homologué est ainsi transmis aux institutions représentatives du personnel si elles existent, au commissaire aux comptes lorsqu'il existe, et est déposé au greffe où tout intéressé peut le consulter.

Cette homologation n'est toutefois en rien obligatoire et l'accord peut simplement être constaté par le juge, ce qui permet à la procédure de conserver son caractère confidentiel. 

À noter : le plan d'action de sortie de crise mis en place par le gouvernement a organisé une procédure spécifique, dite de traitement de la sortie de crise, qui est accessible jusqu'au 21 novembre 2025.

L'initiative de la procédure appartient au débiteur qui remplit les conditions cumulatives suivantes (3) :

  • le nombre de salariés est inférieur à 20 (nombre de salariés employés par le débiteur à la date de la demande d'ouverture de la procédure) ; 
  • le passif est inférieur à 3.000.000 euros, hors capitaux propres. Ce bilan est apprécié à la date de clôture du dernier exercice comptable ;
  • l'entreprise est en situation de cessation des paiements ;
  • elle dispose des fonds nécessaires pour régler ses créances salariales ;
  • elle dispose de comptes apparaissant réguliers, sincères et aptes à donner une image fidèle de sa situation financière ;
  • elle justifie être en mesure d'élaborer un projet de plan de continuation dans un délai de 3 mois.
La demande d'ouverture de la procédure de traitement de sortie de crise doit être accompagnée de diverses pièces telles que : 
  • l'état du passif exigible et de l'actif disponible ainsi qu'une déclaration de cessation des paiements ; 
  • un extrait d'immatriculation au registre national des entreprises (RNE) ;
  • une situation de trésorerie ; 
  • un compte de résultat prévisionnel ; 
  • le nombre de salarié employés à la date de la demande et le total du bien ainsi que le montant du chiffre d'affaires appréciés à la date de la clôture du dernier exercice comptable ; 
  • la justification du paiement des créances salariales échues et l'état chiffré des créances salariales à échoir ; 
  • l'état chiffré des créances et des dettes avec l'indication selon le cas, du nom ou de la dénomination et du domicile ou siège des créanciers ainsi que, par créancier ou débiteur, le montant total des sommes à payer et à recouvrer au cours d'une période de trente jours à compter de la demande ; 
  • l'état actif et passif des sûretés ainsi que celui des engagements hors bilan ; 
  • l'inventaire sommaire des biens du débiteur ou, si un patrimoine a été affecté à l'activité en difficulté, des biens affectés à l'exercice de cette activité ; 
  • s'il s'agit d'une personne morale comportant des membres responsables solidairement des dettes sociales, la liste de ceux-ci avec l'indication de leur nom et domicile ; 
  • le nom et l'adresse des représentants de la délégation du personnel du Comité social et économique (CSE) habilité à être entendus par le tribunal s'ils ont déjà été désignés ;
  • une attestation sur l'honneur certifiant l'absence de mandat ad hoc ou de procédure de conciliation relative au patrimoine en cause dans les 18 mois précédant la date de la demande ; 
  • lorsque le débiteur exerce une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, la désignation de l'ordre professionnel ou de l'autorité dont il relève ;
  • lorsque le débiteur exploite une ou des installations classées, la copie de la décision d'autorisation ou d'enregistrement ou la déclaration. 

L'ouverture de la procédure donne lieu à la désignation, par le juge, d'un mandataire, qui est chargé de la surveillance de l'entreprise et de la représentation de ses créanciers. Celui-ci est nommé pour une période de 3 mois maximum. 

Il est notamment chargé de vérifier la cohérence entre la liste des créanciers établie par le débiteur et les documents comptables de l'entreprise.

Le but de la procédure est de permettre l'établissement d'un plan de continuation, via un échelonnement du paiement des dettes sur une durée maximale de 10 ans, ou à défaut, de donner lieu à l'ouverture d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire.  

Les dernières informations de l'équipe Juritravail, juristes experts

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La mise à jour du 17 octobre 2024 concerne :

L'année 2024 enregistre un nombre record de défaillances d'entreprises : depuis le début de l'année, 395 entreprises de plus de 50 salariés sont tombées en cessation des paiements. Cette situation inédite met en lumière la nécessité, pour tout chef d'entreprise, d'être au fait des dispositifs d'aide et de prévention qu'il peut actionner en cas de difficultés temporaires ou pérennes. Procédures de mandat ad hoc, de conciliation, cellules de soutien... N'attendez pas qu'il soit trop tard pour agir. Faites le point sur vos options avec notre dossier spécial !

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La mise à jour du 17 juillet 2024 concerne :

Une entreprise qui rencontre des difficultés financières peut bénéficier de plusieurs dispositifs non négligeables à sa survie. Ainsi, si tel est le cas de votre entreprise, n’attendez pas que les choses s’aggravent encore plus et découvrez-les !

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La mise à jour du 14 février 2024 concerne :

Si votre entreprise rencontre des difficultés, vous devez agir avant que sa situation ne soit irrémédiablement compromise. Faisons le point sur vos options : dispositifs de soutien, procédures préventives, procédure de traitement de sortie de crise (qui vient d'être prolongée jusqu'en novembre 2025), etc.

Ce dossier a été rédigé par nos juristes

Aides aux entreprises en difficulté

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Ce que pensent nos clients :

5/5
  • le 16-06-2017

    Très intéressant

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