Les pouvoirs de police dévolus au maire en matière d'urbanisme permettent de déléguer à un échelon local l'exécution de la politique d'aménagement et de cohésion territoriale décidée par l'État. A cet effet, il lui revient de prendre la décision de l'octroi ou non d'une autorisation de construire au regard de la construction projetée et des normes applicables (1).
Si un bâtisseur passe outre cette autorisation, il encourt des sanctions pénales, (2) et prend également le risque d'être titulaire d'une construction considérée comme illégale, dont la démolition peut être requise, ou qui n'est juridiquement pas reconnue. Dans cette hypothèse, cela entraîne le refus de toute demande de permis de construire ultérieure afférente au bâtiment illégal. En effet, un nouveau permis de construire portant sur une modification ou une extension d'un bâtiment existant ne peut jamais être accordé lorsque celui-ci a été érigé sans permis de construire (3).
En ce cas, il revient au demandeur du permis d'étendre sa demande à l'ensemble de la construction, soit l'ancienne et la nouvelle projetée.
A noter : peu importe que la nouvelle construction projetée s'appuie sur la précédente (4) ou non (5).
Un permis de régularisation peut alors être accordé si, au jour de sa délivrance, la construction précédemment édifiée est conforme aux règles d'urbanisme en vigueur (6).
Si le permis est refusé, il est possible de former un recours :
- gracieux directement auprès de la mairie en lui demandant de revenir sur sa décision ;
- hiérarchique auprès de l'autorité administrative supérieure (généralement le Préfet) ;
- judiciaire auprès du tribunal administratif, afin de faire annuler la décision portant refus de délivrance du permis.
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement