La réponse à la question varie selon que la salariée occupe, ou non, un poste dit "à risque".
Dans le premier cas (soit dans l'hypothèse où la salariée occupe un poste à risque) l'employeur est tenu d'affecter temporairement la salariée sur un autre poste, ne présentant pas de risque pour sa santé (1). Constitue par exemple un poste à risque celui qui expose la salariée enceinte : à des agents toxiques pour la reproduction, au virus de la rubéole ou à la toxoplasmose, au plomb métallique et ses composés, etc (2).
Notez que le travail de nuit est également considéré comme un facteur de risque pour la salariée enceinte, lui permettant de demander à son employeur à passer en horaire de jour, sans que celui-ci ne puisse s'y opposer (3).
Dans le second cas, la salariée peut solliciter son affectation sur un autre poste, en présentant à l'appui de sa demande, un certificat médical, éventuellement de son médecin traitant. C'est en effet son état de santé qui doit motiver sa demande (4).
En cas de désaccord entre l'employeur et la salariée (ou lorsque le changement intervient à l'intiative de l'employeur), seul le médecin du travail peut établir :
- la nécessité médicale du changement d'emploi ;
- l'aptitude de la salariée à occuper le nouvel emploi envisagé.
Point important, notez que le changement d'affectation n'entraîne aucune diminution de rémunération.
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement