Les aides à l'exportation sont accordées par les pouvoirs publics français et ont vocation à aider les entreprises à mener des actions commerciales à l'international. Elles peuvent être attribuées sous forme de :
- prêt croissance international : accordé par la Bpifrance (banque publique d'investissement), il s'adresse aux petites et moyennes entreprises ne dépassant pas certains seuils en terme d'effectif et de chiffre d'affaires, engageant des dépenses pour se développer à l'international, via une implantation à l'étranger ou l'exportation. Il finance ainsi les frais de recrutement, promotion, investissement matériel, besoin de fonds de roulement, etc. sans exiger de garantie ou de justificatif ;
- labellisation par le Label France : il permet d'organiser des actions collectives menées à l'étranger par un opérateur recrutant plusieurs entreprises en abaissant leurs coûts par l'octroi d'un soutien financier et de renforcer le poids des produits proposés par la labellisation ;
- garantie Coface : il s'agit d'une garantie (ex : caution) publique accordée par l'État à une entreprise afin de renforcer sa capacité financière et sa crédibilité sur le marché international. Elle permet par exemple de se prémunir contre la variation des taux de change, les troubles géopolitiques, le non-paiement d'un partenaire étranger, etc. ou d'obtenir un préfinancement support d'un soutien bancaire pour la prospection ou le lancement de l'activité.
L'effectivité de ces aides est assurée et défendue dans le cadre de l'Union Européenne par le dispositif dit PIF "protection des intérêts financiers" afin notamment de lutter contre la fraude en matière de détournement d'aide d'État qui peut consister en la rétention indue de fonds européens. Ainsi, une convention a été signée entre les États afin d'harmoniser les législations et permettre de réprimer pénalement ces fraudes (1).
En France, toute manœuvre visant à obtenir une subvention que l'entreprise ne devrait pas être en droit de percevoir peut notamment être punie par les infractions pénales d'escroquerie, d'abus de confiance, voire de faux et usage de faux (2), entrainant des sanctions visant des peines d'amende et d'emprisonnement allant jusqu'à 375.000 euros et 5 ans. Naturellement, l'entreprise est également condamnée à la restitution des fonds indûment perçus.
Bonjour juste pour aborder le harcèlement moral et syndical .Merci Cordialement