Ce que dit la loi
En principe, la rupture de la période d’essai ne requiert aucun formalisme particulier. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’un salarié protégé, vous devez respecter la procédure spéciale de licenciement dont il bénéficie.
Après avoir consulté le comité social et économique (CSE), s’il existe, vous devez solliciter l’autorisation de l’inspecteur du travail pour rompre le contrat de travail. À défaut, la rupture est nulle et le salarié pourra demander sa réintégration au sein de l’entreprise (Cass. Soc., 26 octobre 2005, n°03-44585).
La demande d’autorisation de licenciement doit être adressée dans les 15 jours qui suivent la délibération du CSE, sauf en cas de mise à pied (auquel cas le délai est de 48 heures) (article R2421-1 du Code du travail).
La demande doit être adressée à l'inspecteur du travail dont dépend l'établissement dans lequel le salarié est employé.
Elle doit contenir les motifs de la décision de rupture du contrat (CE, 20 mars 2009, n°308346) et indiquer le mandat détenu par le salarié (CE, 20 mars 2009, n°309195).
Informations juridiques très complètes