La prise d'acte de la rupture de son contrat de travail par le salarié, en raison de faits qu'il reproche à son employeur, entraîne la rupture immédiate du contrat de travail et ne peut donc pas être rétractée.
Tout acte postérieur à la prise d'acte est sans incidence sur la qualification de la rupture, qui dépend uniquement de la gravité des manquements de l’employeur rapportés par le salarié.
En conséquence, peu importe qu’une procédure collective ait été ouverte concomitamment à l’égard de l’employeur, la rupture du contrat de travail est effective et le licenciement pour motif économique prononcé postérieurement par le mandataire liquidateur est non avenu
La prise d'acte étant irréversible, il ne peut y avoir renonciation par le salarié à sa prise d'acte du fait de son acceptation postérieure à une convention de reclassement personnalisé.
Cass., Soc., 30 juin 2010, pourvoi n °09-41.456
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